vendredi 9 mars 2018

Mercredi

Mon fils. Suicide total. Mercredi.
la seule solution pour me sortir de ma triste situation est de sortir de chez moi, malgré le froid et l'hostilité des dehors.
Tenter pour la ènième fois de prendre ma vie en main - moi qui n'arrive pas à même à changer mon correcteur orthographique de l'anglais au français - et de passer de longs mois à trimer entre un travail pour lequel je n'ai que mépris et aversion (par "un travail" j'entends "des collègues" ).
Passer de longs mois avec cet oesophage calamiteux, ces angoisses et ces cauchemars. Passer de longs mois avec l'éventualité d'un matin, ne pas trouver la force de me lever et tout abandonner une fois de plus.
Tout serait plus simple avec une fille ( je ne dois pas dire "fille", mais "femme") avec une femme à mes côtés.
La seule chose qui me fasse réellement douter est moi-même, je sais à quel point mon cerveau peut me jouer des tours. Mon cerveau peu décider du jour au lendemain que rien ne vaut la peine d'être vécu, en convaincre mon corps et mon âme pendant qu'elles ont le dos tourné, en chien de fusil et les fesses proéminentes, faisant la cour à Morphée (un peu de poésie à la végétaline n'a jamais tué personne).


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